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PerpĂ©tuer l’hĂ©ritage du CERN en matiĂšre de science ouverte
Les valeurs de la science ouverte ont toujours Ă©tĂ© au cĆur de la mission du CERN depuis la fondation du Laboratoire. La Convention du CERN, signĂ©e Ă l’UNESCO en 1953, stipule que « les rĂ©sultats des travaux expĂ©rimentaux et thĂ©oriques du [CERN] sont publiĂ©s ou de toute autre façon rendus gĂ©nĂ©ralement accessibles. » Investie deâŠ
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La grande aventure du LHC
Les prĂ©mices du Grand collisionneur de hadrons (LHC) remontent au dĂ©but des annĂ©es 1980. Le Grand collisionneur Ă©lectron-positon (LEP), le futur grand accĂ©lĂ©rateur du CERN, Ă©tait encore en phase dâĂ©tude. Mais les scientifiques envisageaient dĂ©jĂ dâutiliser son tunnel de 27 km pour un collisionneur de protons. De fait, les collisionneurs de hadrons Ă©taient extrĂȘmement prometteurs. Le CERNâŠ
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Le coup dâaccĂ©lĂ©rateur des supraconducteurs
Le LHC, la plus grande machine supraconductrice du monde, illustre comment la physique des particules et le CERN ont jouĂ© un rĂŽle moteur dans le dĂ©veloppement des supraconducteurs. La supraconductivitĂ© est vite apparue comme une propriĂ©tĂ© dâune grande utilitĂ© pour la physique des hautes Ă©nergies. Puisque les supraconducteurs perdent toute rĂ©sistance Ă©lectrique en dessous dâuneâŠ
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Bienvenue dans lâantimonde
Depuis les prĂ©dictions thĂ©oriques de Paul Dirac, Ă la fin des annĂ©es 20, le fait est bien Ă©tabli que pour chaque particule, il existe une antiparticule avec des propriĂ©tĂ©s opposĂ©es, notamment la charge Ă©lectrique. Au cours des trois dĂ©cennies suivantes, les scientifiques ont dĂ©couvert les constituants qui composeraient les anti-atomes : les antiĂ©lectrons (ou positons), lesâŠ
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Le berceau du web…
En 1989, Tim Berners-Lee, jeune scientifique du CERN, rĂ©dige un document proposant la crĂ©ation dâun systĂšme de gestion de lâinformation basĂ© sur le rĂ©seau Internet. Ă lâĂ©poque, peu de gens comprennent vraiment lâimportance de cette idĂ©e, qui paraĂźt abstraite. Heureusement, son superviseur et une poignĂ©e de collĂšgues ont la clairvoyance de le laisser travailler surâŠ
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Feu vert pour LEP
Le premier projet de Grand collisionneur Ă©lectron-positon (LEP) est prĂ©sentĂ© au Conseil du CERN en juin 1980, aprĂšs lâĂ©laboration de plusieurs concepts Ă des Ă©nergies et longueurs diffĂ©rentes. Le projet prĂ©voit une Ă©nergie de 50 gigaĂ©lectronvolts (GeV) par faisceau et une circonfĂ©rence de 27 km, et utilise le PS et le SPS comme prĂ©-accĂ©lĂ©rateurs. AprĂšsâŠ
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La fin de lâalphabet
En 1983, le CERN voit la fin de lâalphabet des particules. Le Laboratoire annonce la dĂ©couverte des particules W et Z, depuis longtemps recherchĂ©es. Lâannonce est si retentissante que lâannĂ©e suivante les deux scientifiques Ă lâorigine de la dĂ©couverte reçoivent le prix Nobel de physique. En 1984, Carlo Rubbia, initiateur de la transformation de lâaccĂ©lĂ©rateurâŠ
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Le Laboratoire sort de terre
La ville de GenĂšve est choisie comme site du laboratoire du CERN lors de la troisiĂšme session du Conseil provisoire, en 1952. La position centrale de GenĂšve en Europe, la neutralitĂ© de la Suisse pendant la guerre et le fait qu’elle accueillait dĂ©jĂ des organisations internationales ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant. La construction du LaboratoireâŠ
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Une premiÚre découverte
Quelques mois aprĂšs la mise en service du premier accĂ©lĂ©rateur du CERN, le Synchrocyclotron (SC), une premiĂšre expĂ©rience est lancĂ©e. Ă lâĂ©poque, les interactions faibles font partie des sujets les plus dĂ©battus en physique des hautes Ă©nergies. Les scientifiques sâinterrogent par exemple sur la dĂ©sintĂ©gration de la particule appelĂ©e pion. Si lâon sait que leâŠ
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LâĂ©nigme du muon
Dans les annĂ©es 1950, le muon demeure une particule trĂšs mystĂ©rieuse. Les physiciens ne sont pas certains quâil sâagit simplement dâun Ă©lectron beaucoup plus lourd que les autres (200 fois plus massif), ou dâune autre espĂšce de particule. En 1959, sur une idĂ©e de Leon Lederman, dĂ©marre au CERN lâexpĂ©rience « g-2 » visant Ă âŠ