Lidia Dragu
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La fin de lâalphabet
En 1983, le CERN voit la fin de lâalphabet des particules. Le Laboratoire annonce la dĂ©couverte des particules W et Z, depuis longtemps recherchĂ©es. Lâannonce est si retentissante que lâannĂ©e suivante les deux scientifiques Ă lâorigine de la dĂ©couverte reçoivent le prix Nobel de physique. En 1984, Carlo Rubbia, initiateur de la transformation de lâaccĂ©lĂ©rateurâŠ
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Le Laboratoire sort de terre
La ville de GenĂšve est choisie comme site du laboratoire du CERN lors de la troisiĂšme session du Conseil provisoire, en 1952. La position centrale de GenĂšve en Europe, la neutralitĂ© de la Suisse pendant la guerre et le fait qu’elle accueillait dĂ©jĂ des organisations internationales ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant. La construction du LaboratoireâŠ
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Une premiÚre découverte
Quelques mois aprĂšs la mise en service du premier accĂ©lĂ©rateur du CERN, le Synchrocyclotron (SC), une premiĂšre expĂ©rience est lancĂ©e. Ă lâĂ©poque, les interactions faibles font partie des sujets les plus dĂ©battus en physique des hautes Ă©nergies. Les scientifiques sâinterrogent par exemple sur la dĂ©sintĂ©gration de la particule appelĂ©e pion. Si lâon sait que leâŠ
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LâĂ©nigme du muon
Dans les annĂ©es 1950, le muon demeure une particule trĂšs mystĂ©rieuse. Les physiciens ne sont pas certains quâil sâagit simplement dâun Ă©lectron beaucoup plus lourd que les autres (200 fois plus massif), ou dâune autre espĂšce de particule. En 1959, sur une idĂ©e de Leon Lederman, dĂ©marre au CERN lâexpĂ©rience « g-2 » visant Ă âŠ
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Les particules Ă la trace
Dans les annĂ©es 1960-70, la chambre Ă bulles et la chambre Ă Ă©tincelles dominent les techniques dâenregistrement des trajectoires des particules en physique expĂ©rimentale des hautes Ă©nergies. Les images produites â de simples photographies â sont examinĂ©es par un personnel formĂ© pour repĂ©rer les trajectoires intĂ©ressantes, les « scanneurs ». Le programme de chambres Ă âŠ
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Aux avant-gardes de lâinformatique
Le premier ordinateur du CERN, un gigantesque Ferranti Mercury Ă tubes Ă vide, est installĂ© en 1958. Il constitue la premiĂšre Ă©tape dans le dĂ©veloppement du calcul numĂ©rique au CERN. En 1965, lâarrivĂ©e du premier supercalculateur, un CDC 6600 conçu par le pionnier de lâinformatique Seymour Cray, marque la grande Ă©tape suivante. Cette machine Ă âŠ
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Le noyau pour laboratoire
Lorsque lâinstallation ISOLDE (Isotope Separator On-Line – sĂ©parateur dâisotopes en ligne) entre en service au Synchrocyclotron (SC) en 1967, elle est unique au monde. Comme dans dâautres laboratoires, un faisceau de protons est dirigĂ© sur une cible pour crĂ©er des isotopes radioactifs rares de divers Ă©lĂ©ments du tableau pĂ©riodique. Mais ISOLDE utilise une technique novatriceâŠ
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Les fils du renouveau
Les progrĂšs de la recherche fondamentale en physique des particules reposent souvent sur la mise au point de dĂ©tecteurs de plus en plus prĂ©cis, rĂ©agissant de plus en plus vite, couvrant des surfaces toujours plus vastes. Les premiers dĂ©tecteurs utilisĂ©s au CERN ne rĂ©pondent que partiellement Ă ces exigences, puisquâils reposent essentiellement sur des mĂ©thodesâŠ
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Le premier collisionneur de hadrons du monde
Le 27 janvier 1971, les premiĂšres collisions du monde entre deux faisceaux de protons ont lieu dans les anneaux de stockage Ă intersections (ISR) du CERN. Vers la fin des annĂ©es 1950, les physiciens savent que lâĂ©nergie des collisions peut ĂȘtre considĂ©rablement augmentĂ©e en provoquant une collision frontale entre deux faisceaux de protons, plutĂŽt quâavecâŠ
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Une fusée à deux étages
u dĂ©but des annĂ©es 1960, alors que le Synchrotron Ă protons (PS) vient dâentrer en service, la communautĂ© scientifique songe dĂ©jĂ Ă une machine dix fois plus puissante. Toutefois, un accĂ©lĂ©rateur plus grand implique la construction dâun autre laboratoire, et donc la recherche dâun nouvel emplacement. Le projet se trouve rapidement bloquĂ© dans une impasseâŠ