Science sans frontiĂšres

Il est un endroit au CERN oĂč, semble-t-il, la plupart des dĂ©couvertes sont faites, oĂč de nouvelles idĂ©es s’épanouissent, oĂč des techniques anciennes sont modernisĂ©es et oĂč des expĂ©riences novatrices sont imaginĂ©es. Cet endroit, ce n’est pas un vaste hall souterrain ou une expĂ©rience, c’est la cafĂ©tĂ©ria : un lieu oĂč des gens venus du monde entier se rassemblent pour des rĂ©unions informelles autour d’un cafĂ©.

La diversitĂ© qui y rĂšgne et l’aisance avec laquelle les gens collaborent dans la poursuite d’un but scientifique commun est l’une des plus grandes rĂ©ussites du CERN, et une preuve que la science est un langage universel.

C’est un hommage au choix visionnaire qu’ont fait les États membres fondateurs du CERN de bĂątir ensemble un chemin pour la physique fondamentale, plutĂŽt que de suivre douze programmes nationaux. Aujourd’hui, le CERN compte 23 États membres, et des scientifiques de plus de 110 nationalitĂ©s viennent au Laboratoire poursuivre des objectifs communs.

Au cours de son histoire, le CERN est toujours restĂ© ouvert aux communautĂ©s scientifiques de tous les pays, par-delĂ  les frontiĂšres gĂ©ographiques et culturelles. Ce n’est pas un hasard si de nombreux pays d’Europe de l’Est ont rejoint l’Organisation juste aprĂšs la chute du mur de Berlin. Aujourd’hui, des scientifiques du monde entier se cĂŽtoient au sein du Laboratoire.

Le CERN a Ă©tĂ© un pionnier de la collaboration scientifique europĂ©enne et a contribuĂ© au dĂ©veloppement d’institutions Ɠuvrant dans des domaines aussi variĂ©s que l’astronomie ou la biologie. La derniĂšre organisation Ă  avoir suivi les traces du CERN est SESAME, un laboratoire pour le Moyen Orient basĂ© en Jordanie.

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